LS'Books

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jeudi 15 septembre 2016

The Mortal Instruments - Tome 3: La cité de verre

De Cassandra Clare





Collection Pocket Jeunesse (PKJ) – 18,15 €
607 pages
Parution : Mai 2013


Genre : Jeunesse, Fantastique

Résumé de l’éditeur :

La lutte entre le bien et le mal se poursuit. Valentin rassemble son armée pour éradiquer la lignée des Chasseurs d’Ombres. Clary se rend dans la Cité de verre afin de sauver sa mère et découvrir son passé.

Au cours de sa quête, elle rencontre Sébastien, un garçon énigmatique. Avec lui, elle comprend que le seul moyen d’arrêter la fureur de Valentin est de former une alliance entre Chasseurs d’Ombres et Créatures Obscures. Clary saura-t-elle maîtriser ses nouveaux pouvoirs à temps pour cet ultime affrontement ?

 Mon avis :

Bienvenue à Idris, le monde des Chasseurs d’Ombres, la fameuse Cité de Verre. On en entend parler depuis le début, on imagine Alicante comme une cité majestueuse, idyllique. C’est le cas…

Beaucoup de description de paysage dans ce tome où l’action se déroule principalement à Idris.
Beaucoup d’actions également. Contrairement aux 2 premiers tomes avec lesquels j’ai eu beaucoup de difficultés à rentrer dans l’histoire par un certain manque d’intérêt pour l’histoire, j’ai littéralement dévoré ce tome, qui est pour le moment mon préféré.

Contrairement aux autres tomes, on en apprend énormément sur l’histoire des shadowhunters, le passé de certains personnages et des révélations sur d’autres.
J’ai même eu les larmes aux yeux à un moment donné.
Tellement satisfaite de ce tome que j’ai peur de continuer et d’être déçue. Enfin… je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin.

Niveau série, j’espère réellement retrouver l’histoire de ce tome 3 dans la saison 2. Ça vaut le détour.

Allez… Assez de blabla, plus de lecture. En route pour le tome 4, La cité des anges déchus. 

Ma note : 8/10

Temps de lecture : Du 27 Août 2016 au 15 Septembre 2016.

Du côté des autres lecteurs (Senscritique et Livraddict) :

Du côté de Senscritique 149 notes, une grosse concentration des notes se situe entre 7 et 8.  


Du côté de Livraddict 526 notes. De très bonnes notes, souvent situées entre 18 à 20. On retrouve une excellente moyenne de 17,7/20. 

Moyenne entre les 2 sites : 7,9/10

ADAPTATION CINEMATOGRAPHIQUE :


-    2013 : The Mortal instruments : La cité des ténèbres d’Harald Zwart – Ma note : 4/10














ADAPTATION TELEVISEE :


-    2016 : Shadowhunters créée par Todd Slavkin et Darren Swimmer. Série en cours – 1 saison.








Dans le même genre (fantastique, démons, anges, guerre, magie…) :

A découvrir...

Quelques mots sur l’auteur :



Née à Téhéran en Iran le 27 Juillet 1973, Cassandra Clare de son vrai nom, Judith Rumlet.
Elle voyage beaucoup durant sa jeunesse et fini par poser ses valises entre New-York et la californie où elle travaillera durant quelques années pour divers magazines.

Elle commence à écrire des fanfictions sous le nom de Cassandra Clare dont certaines rencontrent un certain succès tel que The Draco Trilogy, basé sur la saga Harry Potter ou encore The very secret diaries basé sur Le seigneur des anneaux.

Elle écrit le premier tome de The Mortal instruments en 2004, il sera publié en 2007. La saga connaitra un immense succès et sera même adaptée au cinéma.

La saga The Mortal instruments est composée de 6 tomes. Cassandra Clare écrira également une histoire parallèle, The Mortal instruments : Les origines, composée de 3 tomes. Entre autre, elle est également l’auteur des sagas à succès : The Dark Artifices, The Last Hour et Magisterium.





vendredi 26 août 2016

The Mortal Instruments - Tome 2: La Cité des cendres


De Cassandra Clare



Collection Pocket Jeunesse (PKJ) – 18,15 €
524 pages
Parution : Septembre 2013


Genre : Jeunesse, Fantastique

Résumé de l’éditeur :

Le monde obscur est en émoi depuis le meurtre mystérieux d’un loup-garou survenu devant le Hunter’s Moon. Du côté des chasseurs d’ombres, Valentin est de retour et une guerre sanglante se prépare.
Pris dans la tourmente des évènements, Clary et Jace se lancent à corps perdu dans la lutte sans merci qui oppose les défenseurs du bien aux forces du mal. Un combat qui les mènera des souterrains de la Cité silencieuse aux eaux sombres de l’East River…

Mon avis :

Après un démarrage compliqué avec le tome 1 (CF critique Tome 1), j’étais quand même ravie et très enthousiaste à l’idée de connaitre enfin la suite des aventures de Clary et Jace.
A la fin du tome 1, j’ai de suite compris que la série avait été piocher des éléments qui se déroulaient forcément dans le Tome 2. Effectivement…  La saison 1 de Shadowhunters a procédé à un très beau mélange du tome 1, 2 et je suppose du tome 3 puisqu’il me manque encore des éléments et le rebondissement à la fin du tome 2 me laisse deviner la suite.

J’ai beaucoup aimé ce tome 2. On découvre un nouvel instrument mortel, un nouveau morceau d’histoire des chasseurs d’ombres. En revanche je trouve que l’histoire n’avance pas beaucoup pour le coup. Comme le dit si bien la 4ème de couverture, de la Cité silencieuse aux eaux sombres de l’East river… Beaucoup d’action mais ça stagne.

Concernant les personnages, je trouve qu’ils n’évoluent pas beaucoup non plus. Un peu de nouveau pour chacun d’eux mais sans plus. Clary et Jace commence à me taper sur le système, Simon a eu le droit à une remontée légère dans mon estime, pas suffisamment de présence de mes deux petits chouchous Alec et Magnus <3 Mais… Ça se débloque lentement pour mes loulous. J’espère les retrouver plus souvent dans le tome 3.

Tome 2 très intéressant mais lent. J’ai mis beaucoup de temps à le lire. On arrive facilement à poser le livre pour passer à autre chose. 

Je continue donc la découverte avec le tome 3 que j’ai vraiment très hâte de découvrir.

Ma note : 7/10

Temps de lecture : De Juin 2016 au 27 Août 2016 (Grosse panne lecture de Mai à fin Juin et difficultés à m’y remettre…)

Du côté des autres lecteurs (Senscritique et Livraddict) :

Du côté de Senscritique 184 notes, majoritairement des notes supérieures à 6 avec une majorité de 7 et de 8.
Du côté de Livraddict pas de notes en-dessous de 12 pour 665 votes.

Moyenne entre les 2 sites : 7,7/10

ADAPTATION CINEMATOGRAPHIQUE :


-              2013 : The Mortal instruments : La cité des ténèbres d’Harald ZwartMa note : 4/10














ADAPTATION TELEVISEE :


-              2016 : Shadowhunters créée par Todd Slavkin et Darren Swimmer. Série en cours – 1 saison.








Dans le même genre (fantastique, démons, anges, guerre, magie…) :

A découvrir...

Quelques mots sur l’auteur :



Née à Téhéran en Iran le 27 Juillet 1973, Cassandra Clare de son vrai nom, Judith Rumlet.
Elle voyage beaucoup durant sa jeunesse et fini par poser ses valises entre New-York et la californie où elle travaillera durant quelques années pour divers magazines.

Elle commence à écrire des fanfictions sous le nom de Cassandra Clare dont certaines rencontrent un certain succès tel que The Draco Trilogy, basé sur la saga Harry Potter ou encore The very secret diaries basé sur Le seigneur des anneaux.

Elle écrit le premier tome de The Mortal instruments en 2004, il sera publié en 2007. La saga connaitra un immense succès et sera même adaptée au cinéma.

La saga The Mortal instruments est composée de 6 tomes. Cassandra Clare écrira également une histoire parallèle, The Mortal instruments : Les origines, composée de 3 tomes. Entre autre, elle est également l’auteur des sagas à succès : The Dark Artifices, The Last Hour et Magisterium.




The Mortal Instruments - Tome 1: La Cité des ténèbres

De Cassandra Clare



Collection Pocket Jeunesse (PKJ) – 18,15 €
570 pages
Parution : Septembre 2013

Genre : Jeunesse, Fantastique


Résumé de l'éditeur:

Clary n’en croit pas ses yeux. Elle vient de voir le plus beau garçon de la soirée commettre un meurtre. Et, détail terrifiant : le corps de la victime a disparu d’un seul coup ! Mais le pire reste à venir… Sa mère a été kidnappée par d’étranges créatures et l’appartement complètement dévasté. Sans le savoir, Clary a pénétré dans une guerre invisible entre d’antiques forces démoniaques et la société secrète des Chasseurs d’Ombres… Une guerre dans laquelle elle a un rôle fatal à jouer.

Mon avis :

Suite au visionnage de la série tv : Shadowhunters, adaptation tv de cet œuvre, j’ai voulu me lancer le plus vite possible et me noyer dans l’univers de Cassandra Clare.
En effet je suis complètement tombée accro de série et même si j’avais déjà vu auparavant le film également tiré du livre (que j’avais moyennement apprécié), j’ai eu l’impression de redécouvrir l’univers et je me suis dit « mais c’est vraiment trop top cette histoire, vivement la suite ».

Je vous ai dit accro ? Pire, je n’arrivais pas à décrocher de l’univers. Je ne voulais pas laisser les personnages derrière moi, du coup à peine fini la saison 1, hop rebelotte, 2 fois d’affilées.
La suite n’étant prévue que pour 2017… Trop long, je n’allais pas éternellement me refaire la saison 1 au risque de faire une overdose. Du coup je me suis dit, tant pis, je laisse tomber ma PAL 2016 pour y insérer la saga complète. A moi la suite de l’histoire…

Impossible pour moi de commencer au tome 2. J’ai donc acheté les 3 premiers tomes en commençant par le 1er.
J’ai bien fait… En effet les 3 œuvres sont bien différentes les unes des autres et plus particulièrement la série et le livre. La série respecte bien l’univers et approximativement les évènements qui s’y déroule mais l’ordre des évènements est totalement différent, d’autres évènements sont en plus dans le livre ou dans la série, le physique et le caractère des personnages sont également complètement différents.
Le tome 1 m’a donc permis de me mettre dans l’histoire. En commençant par le tome 2, c’était la noyade assurée.

J’ai eu beaucoup de difficulté à entrer dans l’histoire, il m’a fallu me réapproprier tous les personnages et passer outre les différences entre les œuvres.
Mon avis sur le livre restera donc relativement neutre, je n’arrive pas à être objective et j’attends donc la suite pour me prononcer.

Ma note : 6/10

Temps de lecture : Du 22 Avril 2016 au 20 Mai 2016

Du côté des autres lecteurs (Senscritique et Livraddict) :

Du côté de Senscritique 259 notes, 38 notes allant de 1 à 5 et 221 allant de 6 à 10 avec une majorité à 7. 
Du côté de Livraddict seulement 6 notes en dessous de 10 sur 1036 avis.

Moyenne entre les 2 sites : 7,5/10

ADAPTATION CINEMATOGRAPHIQUE :

-          2013 : The Mortal instruments : La cité des ténèbres d’Harald ZwartMa note : 4/10




ADAPTATION TELEVISEE :

-          2016 : Shadowhunters créée par Todd Slavkin et Darren Swimmer. Série en cours – 1 saison.







Dans le même genre (fantastique, démons, anges, guerre, magie…) :

A découvrir...

Quelques mots sur l’auteur :



Née à Téhéran en Iran le 27 Juillet 1973, Cassandra Clare de son vrai nom, Judith Rumlet.
Elle voyage beaucoup durant sa jeunesse et fini par poser ses valises entre New-York et la californie où elle travaillera durant quelques années pour divers magazines.

Elle commence à écrire des fanfictions sous le nom de Cassandra Clare dont certaines rencontrent un certain succès tel que The Draco Trilogy, basé sur la saga Harry Potter ou encore The very secret diaries basé sur Le seigneur des anneaux.

Elle écrit le premier tome de The Mortal instruments en 2004, il sera publié en 2007. La saga connaitra un immense succès et sera même adaptée au cinéma.

La saga The Mortal instruments est composée de 6 tomes. Cassandra Clare écrira également une histoire parallèle, The Mortal instruments : Les origines, composée de 3 tomes. Entre autre, elle est également l’auteur des sagas à succès : The Dark Artifices, The Last Hour et Magisterium. 





mercredi 27 avril 2016

Dolores Claiborne

De Stephen King




Collection Pocket Terreur – De 0,01€ à 5,50€
323 pages
Parution : 1999

Genre : Drame, Policier

Résumé de l’éditeur :

A Little Tall, on ne sait toujours pas ce qui s’est passé il y a trente ans, et si l’accident qui, le jour de l’éclipse, a coûté la vie au mari de Dolores Claiborne était vraiment un accident…
Aujourd’hui, la vieille dame indigne est à nouveau soupçonnée : la riche et sénile Véra Donovan, dont elle est la gouvernante depuis des décennies, vient d’être découverte morte dans sa demeure.
Seul témoin et seule héritière, Dolores fait figure de coupable idéale. Elle n’a désormais plus le choix : elle doit passer aux aveux. Raconter les étranges phobies qui habitaient sa maîtresse, se souvenir de l’horreur qu’elle vécut il y a trente ans. Dire toute la vérité : une vérité terrifiante.

Mon avis :

C’est mon premier King et si j’en crois les quelques avis que j’ai survolé sur le livre, Dolores Claiborne est totalement différent des autres King. Beaucoup de grands fans de King ont été très déçus par cet ouvrage qui s’éloigne trop de son univers. Pour ma part, je pense qu’avoir commencé par celui-ci n’est pas forcément une mauvaise chose puisque je ressors convaincue de ma lecture.
Je ne vais pas dire qu’il est exceptionnel mais l’histoire et les personnages sont très attachants.

J’ai eu quelques difficultés avec la compréhension du style d’écriture lors des 2 premières pages. 
Imaginez, vous commencez le livre par ça :

« Qu’est-ce que t’as demandé Andy Bissette ? Si je « comprends mes droits tel que tu me les as expliqués » ?
Bon sang ! Y a vraiment des hommes qu’on se demande comment y font pour être aussi abrutis.
Non toi laisse tomber… Au lieu de bavasser, écoute un moment. J’ai dans l’idée que tu vas m’écouter presque toute la nuit, alors autant que tu t’y fasses tout de suite […] »

Je m’attendais tout simplement à entrer dans une histoire racontée de manière banale, un narrateur, des personnages, des dialogues… J’ai cru 5 minutes que j’étais pas concentrée ou schizophrène !

J’ai donc repris la lecture et bim… J’ai compris. Au fait le narrateur, Dolores Claiborne dialogue avec ses concitoyens mais nous n’avons que ces paroles à elle, pas les réponses des personnages. C’est en quelque sorte un monologue. On devine largement les réponses des personnages avec qui elle échange ce qui ne complique pas outre mesure la compréhension une fois que l’on a pris le pli. J’ai même trouvé cela plaisant car on peut imaginer ce que l’on veut en réponse.

La plume de Stephen King m’a sacrément bluffé. Il est capable de raconter son récit, de partir sur un autre sujet, de revenir sur un fait passé et de ré-enquiller naturellement sur le présent. Cela donne une dimension réelle impressionnante, j’ai vraiment eu l’impression que King ne faisant que retranscrire mot pour mot les confidences que lui aurait faites Dolores en personne.

Que dire du personnage de Dolores Claiborne… Tellement de chose. Perçues comme une vieille aigrie par ces concitoyens de Little Tall, elle est tout autre pour nous. Marrante, grande gueule, battante… Tout simplement attachante.

J’avais prêté le livre à une amie qui était très surprise que l’histoire soit classée en terreur. En effet, elle s’est marrée tout du long… Effectivement j’ai compris pourquoi. Dolores à un franc-parler qui nous décroche plus d’une fois un sourire. Si sa vie n’avait pas été aussi sordide, on aurait pu en faire une comédie.

Quelques exemples de répliques :

-          « Mais y a quand même une chose dont je me fous pas, et c’est pour ça que je suis venue vous trouver de moi-même. J’ai pas tué cette vieille garce de Vera Donovan, et vous pouvez penser ce que vous voulez, j’ai bien l’intention que vous me croirez. »

-          « […] Et pas la peine de faire le distingué Frank Proulx. Tu te prends pas pour de la merde, depuis que t’es flic, mais y a pas si longtemps qu’on te voyait crapahuter dans tes couches pleines avec ce même sourire crétin sur les lèvres. »

-          « Je sens un courant d’air, Andy. Y s’arrêtera peut-être si tu fermes cette saloperie de vasistas. »

-          « Merci Franck. T’as toujours été un bon garçon, toi aussi, même si c’était pas un cadeau de te regarder, à l’église, avant que ta mère t’apprenne à plus mettre tes doigts dans ton nez. Bon sang, y avait des jours, tu rentrais ton doigt tellement loin que c’est un miracle si tu t’es pas troué le cerveau […] Oui, Andy, oui… je vais tout raconter. Putain de Dieu, jamais tu te débarrasses de tes  fourmis dans le pantalon, toi ? »

-          « Une garce de la haute comme Vera Baise-Mon-Cul-Donovan »

Voilà le style de la cocotte. En sachant qu’elle s’adresse tout du long aux flics de Little Tall je vous laisse imaginer le tableau. Elle ne se laisse pas démonter.

Derrière cette femme au fort caractère, on trouve aussi un autre visage. Une femme malheureuse en ménage qui a un souhait très cher, préserver ses enfants de son débile de mari et de leur permettre un avenir loin de ce bout de rocher.

Dolores va donc raconter ce qui s’est vraiment passé lors de l’éclipse de 1963 et également ce qui s’est vraiment passé avec sa patronne.
L’univers noir est cependant bien présent malgré la légèreté du roman. Une île, isolée, on imagine le vent, le froid… Sous couvert de décès inexpliqués, de personnages aux nombreux vices et secrets… Je valide ce premier King.

Comme d’habitude, quand une adaptation cinématographique a été faite, je ne peux m’empêcher de regarder pour comparer.

Dolores Claiborne a été adapté en 1995 par Taylor Hackford. Dans le rôle de Dolores on retrouve Kathy Bates, actrice que j’affectionne particulièrement (notamment grâce à ces rôles dans la série American Horror Story). Le personnage colle relativement bien au livre, si ce n’est que l’on peut découvrir une sensibilité un peu plus présente à l’écran. En revanche l’histoire a été limite complètement modifiée. Pas les bases certes, mais la manière dont on voit l’histoire de Dolores. En logique Dolores raconte son histoire aux flics de Little Tall, à l’écran, Dolores a surtout des flashbacks et les moments clefs de l’histoire, elle les raconte à sa fille… 

J’ai été relativement déçue par l’adaptation, elle ne vaut pas le roman. Le plus de l’adaptation, le décor. Il colle parfaitement au livre même peut-être mieux. Bienvenue à Little Tall…


Les + :

-          Le franc-parler de Dolores (j’adore quand l’auteur ne chipote pas sur le vocabulaire J)
-          Les personnages attachants
-          L’histoire prenante

-          Les changements de sujets de Dolores, on sort de l’histoire et hop on y revient. Cela donne une dimension plus réelle à l’histoire.


Les - :

-     Histoire qui tarde un peu à se mettre en place et qui traine un peu en longueur
-          Pas d’interaction avec d’autres personnages


Ma note : 6/10

Temps de lectures : Du 30 Mars au 19 Avril 2016 

Du côté des autres lecteurs (Senscritique et Livraddict) :

Du côté de Senscritique 671 notes de 5 à 10 (majorité de 7) et seulement 12 notes de 1 à 4.
Du côté de Livraddict seulement 4 notes en dessous de 10 sur 105 avis. Pas mal du tout !


Moyenne entre les 2 sites : 7,6/10

ADAPTATION CINÉMATOGRAPHIQUE :

 1995 : Dolores Claiborne de Taylor Hackford Ma note: 5/10














Dans le même genre (Meurtres, île isolée, femme battante, thriller…) :

A découvrir…

Quelques mots sur l’auteur :




Ecrivain américain né en 1947 à Portland dans le Maine aux Etats-Unis.

King débute l’écriture en 1958 avec la machine à écrire que lui offre son père. Ce sont principalement des nouvelles inspirés de comics et de films d’horreur/science-fiction. En 1967, il vendra sa première nouvelle pour la modique somme de 25$ à un magazine.

En 1972, il entreprend l’écriture de Carrie. Il jette rapidement les premières pages à la poubelle. C’est sa femme, qui après avoir lu le début, qui l’encourage à persévérer et à terminer son histoire. 
Carrie sera publié en 1974 par Doubleday. 1er contrat de King pour 5 romans.

Suivront derrière Carrie, Salem puis Shinning, l’enfant lumière. Le succès qui lui est connu se poursuivra par la suite.

A ce jour, il a écrit plus de 50 romans, dont 7 sous le pseudonyme de Richard Bachman, et environ 200 nouvelles dont plus de la moitié ont été réunis en dix recueils.

Depuis son accident en 1999, Stephen King a ralenti son rythme d’écriture. Ses livres ont été vendus à plus de 350 millions d’exemplaires à travers le monde.

Un bon nombre de ces romans ont été adapté au cinéma ou à la télévision et continue encore aujourd’hui de l’être. 

Quelques une de ces œuvres :

-          Dead Zone
-          La peau sur les os
-          Christine
-          Ca
-          La ligne verte
-          Dôme
-          Les Tommyknockers
-          22/11/63





samedi 2 avril 2016

Gatsby le Magnifique

De F. Scott Fitzgerald





Collection Le livre de poche – De 2,80€ à 5,60€
223 pages
Parution : 1926
Genre : Contemporain

Résumé de l’éditeur :

New-York, années folles… Dans sa somptueuse demeure de Long Island, Jay Gatsby organise de fastueuses réceptions où les invités se pressent en foule. Mais leur hôte ne cherche à éblouir qu’une seule personne : Daisy Buchanan. Elle est élégante, riche, séduisante, mais elle est la femme d’un héritier millionnaire…

Mon avis :

Un New-York des années 20, de la grande bourgeoisie, de l’amour et de la rivalité. Tous les éléments étaient pourtant là pour me captiver mais malheureusement la mayonnaise n’est pas montée… Il m’aura fallu trois longs mois pour réussir à le terminer. Je ne peux malheureusement pas donner la raison exacte mais je pencherai pour un manque d’intérêt et d’attachement aux personnages et à l’histoire en elle-même.

J’ai visionné l’adaptation cinématographique de Baz Luhrmann (2013) à peine le livre refermé et, fait très rarissime, je l’ai largement préféré au livre.
Je reproche au livre de ne pas faire vivre davantage les sentiments des personnages. Avant le film, je n’avais vraiment pas pris toute la mesure de l’amour que Gatsby porte à Daisy. Effectivement, beaucoup d’éléments mettent en évidence son attachement à elle. Mais, un amour si sincère, si pure et innocent devrait davantage être conté. Le film le fait très bien, il montre dès les premiers instants la passion qui les lie.

Gatsby, jeune homme de 30 ans, millionnaire, dépense sans compter dans ces somptueuses soirées dont il ne profite même pas. Son seul souhait est de la voir débarquer et de couper un peu la solitude dans laquelle il se trouve. Homme mystérieux, il ne s’étale pas sur son passé et laisse volontiers diverses rumeurs courir sur lui. Il ne court ni après l’argent (il l’a déjà), ni après la gloire, ni après la célébrité. Il court juste après l’amour et un rêve. Homme battant, il s’est donné les moyens de réussir uniquement pour atteindre son but le plus cher.

Daisy, femme de l’héritier millionnaire Tom Buchanan. Femme discrète qui aime ce qui est somptueux mais qui ne s’étale pas pour autant sur les richesses d’autrui. Je n’aime pas spécialement ce personnage, je la trouve trop immature et sans réelle personnalité ni but. Peut-être l’ai-je mal cernée mais l’indifférence dont elle fait preuve à certains moments fait tomber le masque…

Nick Carraway, cousin et ami de Gatsby. Mon personnage préféré. Nick se retrouve à New-York attiré par les nouveaux métiers qu'offre Wall Street. Il souhaite tenter sa chance lui aussi. Cependant ce personnage n’est pas du tout cupide comme les autres. Il se contente de son petit boulot qui ne lui rapporte pas énormément, il ne s’émerveille pas outre mesure de tout le pognon qui l’entoure. Il reste humble et surtout honnête et fidèle à ses convictions et à ses amis. J’ai été très déçu de voir ce que le film a fait de lui après « l’histoire de Gatsby ». Ce personnage aurait mérité beaucoup mieux… J’adore en revanche cette nouvelle personnalité que lui a donné le film, dans le livre, Nick m’a paru relativement timide et renfermé sur lui-même, il reste à sa place de narrateur. Je l’ai redécouvert avec plaisir sous un jour heureux, plein de gaieté et avec de l’humour. 

Tom Buchanan, héritier millionnaire imbu de sa personne et mari de Daisy. Je ne m’étendrais pas davantage sur ce personnage, trop sûr de lui, menteur, jaloux, embobineur…

Jordan Baker, Ami de Daisy et de Nick. Personnage qui paraît très hautain au départ et qui se laisse dompter par Nick au fur et à mesure. Tout comme Nick, elle assiste à beaucoup trop de choses entre le trio amoureux, Nick et elle semble se rapprocher justement grâce à ce rôle de témoin et confident que leur font jouer les tourtereaux.

Si j’ai eu du mal à m’accrocher à l’histoire j’ai cependant adoré le style d’écriture de F. Scott Fitzgerald. Il a su faire totalement ressortir l’ambiance de cette époque. Tout y semble somptueux, tout y est fait avec excès et décadence, la vie ne semble jamais s’arrêter, seul le paraître compte. Du New-York, du vrai…

C’est cela qui est dommage, le manque d’intérêt porté à l’histoire, les personnages, leurs sentiments et au contraire, décrire si bien la beauté et l’ambiance de l’époque.

Je ne pas dire que je n’ai pas aimé, mon sentiment sur le livre est légèrement remonté grâce au visionnage du film. Mais je ne conteste pas que le livre m’a déçu et que j’en attendais davantage pour un classique du genre, si bien noté par les critiques.

Les + :

-      Les années 20/30 américaines y sont très bien représentées. On se laisse bercer par les années folles
-      La fin du roman est une réelle leçon de vie. Bas les masques !
-      Le style d’écriture

Les - :

-      Pas de personnages attachants
-      Histoire qui tarde à se mettre en place
-      Représentations des caractères des personnages, de leurs sentiments… pas suffisamment      approfondis
-      Manque de « vie » du roman

Ma note : 6/10

Temps de lectures : Du 2 janvier au 30 mars 2016

Du côté des autres lecteurs (Senscritique et Livraddict) :

Enormément d’avis positifs (notes largement utilisées : 16-17-17/20 ou 7-8/10).

Moyenne entre les 2 sites : 7,6/10

ADAPTATION CINÉMATOGRAPHIQUE :

-       1926 : Gatsby le magnifique de Herbert Brenon




-       1949 : Le prix du silence d’Elliott Nugent














-       1974 : Gatsby le magnifique de Jack Clayton














-       2013 : Gatsby le magnifique de Baz Luhrmann - Ma note: 6/10














Sans oublier le téléfilm de 2000 de Robert Markowitz.

Dans le même genre (Années 20 – USA – bourgeoisie - triangle amoureux…) :

A mon grand regret… Je laisse cette partie en suspens car je n’ai pas encore eu le plaisir de découvrir d'autres romans traitant de sujets similaires.


Les sujets que j’ai voulu approfondir grâce au roman :

Les « Roaring twenties », autrement dit, les années 20 de l’Amérique. L’après-guerre, la mode, les habitudes de vie, la prospérité, la prohibition…

Quelques mots sur l’auteur :


F. Scott Fitzgerald, de son nom complet Francis Scott Key Fitzgerald, Américain, mort en 1940 à l’âge de 44 ans.
Écrivain, Fitzgerald consacre ces années Princeton à l’écriture de comédies musicales. Négligeant ces études, il en sortira non diplômé.

A l’entrée en guerre des États-Unis lors de la première guerre mondiale, Fitzgerald s’engage dans l’armée en 1917. Il sera envoyé près de Montgomery en 1918 en tant que sous-lieutenant, c’est là qu’il fera la rencontre de sa future femme, Zelda Sayre.

Il parvient à faire publier son premier roman, L’envers du Paradis, en 1920. Le succès est au rendez-vous et Fitzgerald devient le représentant de la génération « Jazz ».
Cependant la parution de Gatsby le magnifique en 1925, ne lui vaut pas le succès escompté. Fitzgerald continue donc d’écrire des nouvelles pour les journaux, lui permettant de vivre de son métier.

Fin 1926, sa femme Zelda tombe dans la schizophrénie, Fitzgerald la fait interner. Sa vie est alors rythmée entre les visites à sa femme, son alcoolisme, ses dépressions et ses soucis financiers.
Il parviendra tout de même à sortir son chef d’œuvre, Tendre est la nuit, au bout de neuf ans.
1940, alors qu’il exerce le métier de scénariste à Hollywood (métier qu’il déteste), il meurt d’un arrêt cardiaque laissant derrière lui Dernier Nabab inachevé.
Sur sa tombe, une citation de Gatsby l’accompagne « Car c’est ainsi que nous allons, barques luttant contre un courant qui nous ramène sans cesse vers le passé ».


Quelques une de ces œuvres :

-       L’envers du Paradis
-       Les Heureux et les damnés
-       Tendre est la nuit
-       Le dernier Nabab
-       L’étrange histoire de Benjamin Button (Nouvelle)
-       Les enfants du Jazz (Recueil de nouvelles)
-       La fêlure (Recueil de nouvelles)





Les secrets d'une femme au foyer (pas) désespérée

 De Jenny Eclair





Collection Piment – France Loisirs – 9,99€
479 pages
Parution : 2006
Genre : Humoristique

Résumé de l’éditeur:

Prenez un chef de pub de quarante ans, Guy. Faites-le mariner avec sa femme Alice, jambes poilues et libido en berne, et ses deux enfants. Ajoutez une pincée de pin-up, beaucoup plus jeune, beaucoup mieux roulée et laissez reposer un peu. Puis projetez d’ennuyeuses vacances en famille. Guy considèrera que ce sont les dernières et Alice, que c’est là l’occasion rêvée de concevoir un nouveau bébé. Laissez cuire huit jours à vif et vous obtiendrez un plat unique… C’est prêt. Bon appétit !

Mon avis :

Par où commencer… Ah oui…

Ne vous laissez surtout pas berner par le titre et le résumé alléchant, ils sont tous deux incorrects !
Les secrets d’une femme au foyer (pas) désespérée, il ne s’agit déjà pas d’une femme mais de plusieurs, 3 pour être exacte. Hils, mère célibataire de 2 enfants fraichement divorcée ; Nina, la nouvelle petite amie de l’ex-mari de Hils et Alice, mère de 2 enfants, mariée à un mari qui ne la supporte plus. Et le titre me fait légèrement rire, (pas) désespérée ? En réalité elles sont toutes à côté de leurs pompes et au bord du naufrage.

Pas désespérée ? Hils a écrit un livre, journal d’une divorcée, afin de coucher sur papier le bilan de sa vie, du naufrage de son mariage, son désespoir et sa colère. Elle n’arrive plus à envisager l’avenir sans son mari et cumule les conquêtes les soirs d’ivresse.

Pas désespérée ? Nina, elle n’assume toujours pas le fait d’avoir volé le mari de Hils et est complètement déprimé par sa nouvelle vie de maman. Des regrets, des doutes…

Pas désespérée ? La palme d’or : Alice, elle veut former une famille parfaite mais son mari passe son temps à la rembarrer et à la ridiculiser. Sans compter ses enfants qui ont honte de leur mère et qui ne la supporte plus non plus. Quelle naïveté affligeante… Se convaincre que tout va bien alors que tout va mal. Ceci dit, grâce à sa bulle, Alice est celle qui peut paraître la moins désespérée des trois.

Toutes ces vies s’entremêlent  et se croisent dans l’histoire, un chapitre Alice, un chapitre Guy, un chapitre Hils, un chapitre Joe… J’ai eu beaucoup de difficulté à positionner les personnages, je me suis souvent sentie perdue au milieu des prénoms, des couples, des noms de famille… Hélas si cela n’a pas été simple au début, l’arrivée sur le lieu de vacance complique encore les choses, de nombreux nouveaux personnages apparaissent. Même s’ils restent secondaires et que l’on ne connait leur point de vue qu’à de très rares moments, la compréhension devient assez difficile. Pour ma part l’insertion de tant de personnages n’apporte pas grand-chose à l’histoire si ce n’est qu’un peu plus de folklore.

Au cours de ma lecture je me suis retrouvée en plein débat autour de ce qui pour moi, est une faute, mais qui ne l’est pas pour d’autres :

             S’il ne fait pas soleil, ça n’a aucun intérêt d’être là.

Pour moi la phrase correcte serait : S’il n’y a pas de soleil… Pour ma part je n’ai jamais entendu l’expression « faire soleil » et elle m’a choqué. C’est pas beau, si ? Peut-être que dans certaines régions l’expression est de rigueur, je suis donc allée me renseigner auprès du Doc internet. Surprise, cette question fait également débat et beaucoup se posent la question. J’ai trouvé une réponse satisfaisante sur le blog de Cy Jung, écrivaine, l’expression « il fait soleil » est belle et bien correcte… Une bonne chose d’apprise.

Un point qui m’a plu, pas de langue de bois. Cela peut déplaire à certaines personnes mais tout au contraire, moi j’adore. Le langage utilisé est familier voir vulgaire, l’on retrouve le langage parlé dans la vie courante, Jenny Eclair n’a pas cherché à préserver les lecteurs et cela donne un effet plus « réaliste » au récit. J’ai adoré certains passages qui justement comprennent de la vulgarité, les gros mots apportent parfois des situations qui m’ont fait bien rire (ce n’est que mon avis).

Des passages drôles, oui il y en a quelques-uns, ce ne sont pas des passages à se tordre de rire mais j’ai souri avec certains :
-             « Salut, grosse dondon, je n’ai plus envie de te baiser » (j’ai un humour d’enfant de 5 ans parfois et le « grosse dondon » est devenue mon expression favorite après cela !)
-             « Ach, la voilà : Frau Hitler, Heil, Alice ! » (Je ne sais pas le moins du monde ce que cela signifie, mais en connaissant la personnalité d’Alice, de son mari et en imaginant l’accent… belle mise en scène !)
-             

Pour résumer cette lecture, l’histoire tourne en rond et semble vide d’intérêt. Je pensais découvrir un petit roman sympathique pour me vider la tête et sourire, il m’a complètement déprimé. Tout du long je n’ai pas cessé de me dire « Pourvu que mon couple de deviennent pas comme ça… pourvu que je/qu’il ne devienne jamais comme ça… ». Les personnages ne sont pas du tout attachant, très ringards, bourré de clichés… L’écriture est banale. La fin est complètement stupide, 479 pages pour en arriver là… On ne va cependant pas en vouloir à Jenny Eclair d’avoir enfin conclu son histoire, même si la conclusion reste affligeante comme le reste de l’histoire !

Les + :

-           Quelques mises en situation qui font sourire
-           Sincérité littéraire de l’auteure (pas de censure si c’est vulgaire)

Les - :

-            Le style (écriture et fluidité)
-            Trop long
-            Pas de personnages attachants
-            Pas de but réel de l’histoire

Ma note : 4/10

Temps de lecture : Du 13 Janvier au 8 Mars 2015

Du côté des autres lecteurs (Senscritique et Livraddict) :

J’ai pu recenser beaucoup d’avis positifs (au-dessus de 10/20 ou 5/10) sur le peu d’avis émis. Comme quoi ce livre peut plaire !

Moyenne entre les 2 sites : 5,75/10

Dans le même genre (vie de famille – femmes battantes – mariage…) :

-            Les secrets d’une shoe addict – Beth Harbison

Quelques mots sur l’auteure :



Jenny Eclair, 54 ans, Anglaise. C’est une actrice, écrivain, poète et une présentatrice télé et radio très populaire en Grande-Bretagne. En 1995, elle est la première femme à recevoir le prix dramatique Perrier au festival d’Hambourg.

Quelques-unes de ces œuvres :

-            Voisins  et voisines